M. OULED BOUALLALA, A. GHARIBI, Pr. J. KISSA
Service de parodontologie, CCTD-CHU IBN ROCHD
Faculté de Médecine Dentaire de Casablanca
Université Hassan II, Maroc
RÉSUMÉ
Le trauma occlusal résulte de forces occlusales excessives ou inappropriées appliquées aux structures parodontales. Il peut être primaire, affectant un parodonte sain, ou secondaire, aggravant une situation parodontale déjà compromise.
En implantologie, l’absence de ligament parodontal limite l’amortissement des contraintes mécaniques, induisant des complications péri-implantaires suite au trauma occlusal. De ce fait, l’intégration occlusale est un facteur clé pour prévenir les surcharges et maintenir l’ostéointégration.
Le diagnostic du trauma occlusal repose sur une analyse occlusale statique et dynamique, associée à une évaluation clinique et radiologique. Sa prise en charge inclut un traitement parodontal, une équilibration occlusale, une correction orthodontique si nécessaire et le port de gouttières occlusales en cas de parafonctions. Un suivi régulier est nécessaire pour prévenir les récidives et optimiser la stabilité occluso-parodontale.
Les mots clés : trauma occlusal, Forces occlusales, occlusion dentaire traumatique, parodonte.
INTRODUCTION
L’occlusion et le parodonte entretiennent une relation étroite, où l’équilibre des forces occlusales joue un rôle déterminant dans la santé parodontale. Un déséquilibre, tel qu’un trauma occlusal, peut compromettre l’intégrité du système d’attache dentaire, affectant à la fois la stabilité de la dent et l’harmonie de l’arcade dentaire.
Le traumatisme occlusal désigne les forces mécaniques excessives ou anormales appliquées aux tissus parodontaux. Ces forces résultent souvent de contacts occlusaux inappropriés ou de déséquilibres fonctionnels (1).
Il est essentiel de différencier le traumatisme occlusal du trauma occlusal. Ainsi, le trauma occlusal définit les conséquences biologiques et cliniques du traumatisme occlusal, telles que l’inflammation, la mobilité dentaire ou la résorption osseuse, affectant le système d’attache parodontal (1,2).
Plus récemment, Fan et Caton (2018)(3) le définissent également comme une atteinte histologique provoquée par des forces occlusales excessives.
Cette distinction est cruciale pour comprendre l’impact des forces occlusales sur le parodonte et élaborer des stratégies diagnostiques et thérapeutiques adaptées.
HISTORIQUE (Évolution des concepts pathogéniques)
L'évolution des concepts pathogéniques parodontaux a enrichi la compréhension des interactions entre l’occlusion et la santé parodontale. Ce qui a permis une meilleure prise en charge thérapeutique et aussi une prévention des complications liées aux forces occlusales.
Glickman (1965-1967)(4) a montré que les forces occlusales excessives peuvent exacerber l’inflammation parodontale, mais uniquement en présence de plaque dentaire, créant une "zone influencée par le traumatisme".
En 1979, Waerhaug (5) a confirmé que les forces occlusales seules ne causent pas de dommages parodontaux. La plaque bactérienne et l'infection étant les principaux facteurs de destruction, le trauma occlusal agit donc comme un facteur aggravant.
ÉTIOLOGIE
Le traumatisme occlusal survient lorsque les forces exercées sur les dents dépassent leur capacité d'adaptation, entraînant des dommages au niveau des tissus dentaires, parodontaux et articulaires (au niveau de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM)).
Parmi ces traumatismes, on peut différencier 3 types de désordres occlusaux :
- - Les surcharges occlusales désignent des forces excessives sur une ou plusieurs dents en occlusion d’intercuspidie maximale (OIM) ;
- - Les interférences occlusalessont des contacts anormaux perturbant les mouvements fonctionnels ;
- - Les prématurités occlusales, quant à elles, correspondent à des contacts précoces perturbant l’occlusion centrée ou les mouvements mandibulaires (8).
L'étiologie du trauma occlusal diffère selon son origine :
- - Origine musculo-articulaire : Des forces occlusales excessives causées soit par :
- • Un spasme musculaire ;
- • Une tension psychosomatique (bruxisme,tic) (Fig1) ;
- • Des troubles articulaires.
- - Origine iatrogène :
- • Restaurations coronaires défectueuses ;
- • Prothèses mal ajustées (Fig4,5) ;
- • Traitement orthodontique mal conduit ;
- • Ajustement occlusal mal conduit.
- - Malocclusion causée par des migrations, soit des :
- • Migrations après avulsion non compensée (Fig2) ;
- • Migrations pathologiques causées par la maladie parodontale (Fig3).
Fig1 : Des facettes d’usure liées au bruxisme. |
Fig 2 : Migrations de la 26 après avulsion non compensée de la 36.
|
Fig 3 : Migrations pathologiques causées par la maladie parodontale. |
Fig 4 : Une couronne défectueuse sur la 21. |
Fig 5 : Lyse osseuse angulaire avancée sur la 21. |
Fig 6 : Lyse osseuse angulaire en entonnoir plus accentuée au niveau de la 41. |
CLASSIFICATION
Le trauma occlusal comprend deux sous-types principaux :
1. Trauma occlusal primaire : Résulte des forces occlusales excessives appliquées sur des dents avec un support parodontal sain. Il provoque une augmentation de la largeur du ligament parodontal, souvent en forme d’entonnoir, sans migration apicale de l’attache épithélio-conjonctive ni perte osseuse (9,10,11) ;
2. Trauma occlusal secondaire : Survient lorsque des forces normales ou excessives s’exercent sur des dents avec un support parodontal réduit. Sur un parodonte sain mais de hauteur réduite. Ces forces n’induisent aucune poche parodontale ni perte d’attache. En revanche, sur un parodonte malade, une occlusion traumatogène intensifie l’inflammation (gingivite, parodontite) et accélère la destruction des tissus, augmentant les risques de résorption osseuse et de perte dentaire (12).
Selon la classification de 2018, le trauma occlusal primaire, secondaire et les forces orthodontiques, sont regroupés dans la rubrique des « autres pathologies affectant le parodonte » (13,14).
DIAGNOSTIC POSITIF
Le trauma occlusal est défini et diagnostiqué en fonction des altérations histologiques du parodonte. Le diagnostic définitif de trauma occlusal est donc impossible sans la réalisation d'une biopsie. Ainsi, plusieurs signes cliniques et radiographiques sont utilisés comme indicateurs complémentaires pour poser un diagnostic présomptif de trauma occlusal (3).
Les symptômes cliniques et radiologiques du trauma occlusal sont variés et dépendent de l’intensité des forces exercées sur les structures dentaires et parodontales (Tableau 1) ; (15,16).
Cependant, aucun de ces symptômes ne signifie à lui seul qu’il existe un trauma occlusal, et chacun de ces symptômes peut avoir une autre cause (3).
Symptômes cliniques |
Symptômes radiologiques |
Mobilité dentaire Sensibilité dentaire Migration dentaire Fremitus Douleur Usure excessive Fractures dentaires |
Élargissement du ligament parodontal ; Résorption osseuse verticale localisée (Fig 5,6) Épaississement de la lamina dura Hypercémentose Fracture radiculaire |
Tableau 1 : Symptômes cliniques et radiologiques du trauma occlusal.
TRAUMA OCCLUSAL ET RÉCESSION
La récession gingivale est étroitement liée au trauma occlusal, en particulier chez les patients présentant une occlusion de type "fonction de groupe" (16).
La présence d’interférences occlusales pendant les mouvements mandibulaires aggrave les récessions pré-existantes, comme le démontre la revue systématique de Tróia PMBPS et coll. (2021) (17) et l’étude de Gürbüz et coll. (2023) (18). Ces études soulignent que les signes cliniques de trauma occlusal, augmentent significativement le risque de récession gingivale.
Ainsi lorsque des forces occlusales excessives sont combinées avec une inflammation gingivale ou parodontale, cela peut accélérer la perte d'attache et aggrave davantage la récession.
Ainsi, une occlusion équilibrée et une évaluation occlusale rigoureuse sont essentielles pour prévenir et gérer ces atteintes parodontales.
TRAUMA OCCLUSAL ET IMPLANTOLOGIE
Histologiquement, le modèle péri-implantaire diffère du modèle parodontal par l'absence de cément, de ligament alvéolodentaire et d’un système d'attache distinct (19).
Contrairement aux dents, qui se déplacent physiologiquement grâce au ligament parodontal pour dissiper les forces, les implants transfèrent directement les contraintes à l'os environnant, vu l’absence du ligament parodontal pour les amortir (1,20).
L’ostéoperception des implants :
L'ostéoperception des implants dentaires désigne la capacité à percevoir des stimuli mécaniques via des récepteurs situés autour de l'implant. Cette fonction est essentielle pour une mastication efficace, car elle permet une réponse musculaire adaptée aux forces occlusales, réduisant ainsi le risque de traumatisme. Les récepteurs des tissus adjacents (muscles, articulation temporomandibulaire, gencives) jouent un rôle clé dans cette adaptation post-implantaire (21).
Cependant, les études sur le lien entre surcharge occlusale et maladies péri-implantaires offrent des résultats contradictoires. L’étude de Lee SJ. et coll. (2023)(22) n’a pas établi de preuves scientifiques claires en faveur d’une corrélation entre la surcharge occlusale et la maladie péri-implantaire. En revanche, Bertolini MM. et coll. (2019)(23) ont montré que des surcharges excessives peuvent entraîner une perte osseuse péri-implantaire même sans inflammation.
D'autres études, comme celle de Passanezi E. et coll. (2017)(24), ont corrélé les forces occlusales traumatiques à des complications péri-implantaires, confirmant qu’une occlusion mal équilibrée peut causer des douleurs, des mobilités, une inflammation et une perte osseuse autour des implants.
Ces données soulignent l’importance d’une évaluation occlusale rigoureuse pour préserver la santé des tissus mous et durs et assurer la pérennité des traitements implanto-prothétiques (25,26).
GESTION DU TRAUMA OCCLUSAL
Le traitement des désordres de l’occlusion contribue à limiter, sur le long terme, la progression de la maladie parodontale et peut être considérée comme un complément essentiel à son traitement (3).
L'intégration du traitement du trauma occlusal se fait à chaque étape de la prise en charge parodontale (27). Il comprend une évaluation occlusale initiale, la correction des déséquilibres, l’optimisation des fonctions lors de la réévaluation et un suivi régulier en phase de maintenance pour prévenir les récidives (28,29).
La gestion dépend de la cause sous-jacente et peut inclure plusieurs approches en respectant une chronologie (30):
Diagnostic et évaluation initiale :
Avant toute intervention, une analyse complète est réalisée pour identifier la présence et l’origine du trauma occlusal (3) :
- • Anamnèse : recueil des antécédents médicaux et dentaires, des habitudes parafonctionnelles (bruxisme, serrement).
- • Examen clinique :
- ∗ Évaluation de la mobilité dentaire.
- ∗ Recherche de signes d’usure, d’hypersensibilité et de douleurs musculaires ou articulaires.
- ∗ Analyse des contacts occlusaux en statique et en dynamique (guidage, interférences).
- • Examens radiographiques :
- ∗ Vérification de la hauteur osseuse et des lésions éventuelles (élargissement du ligament parodontal, résorption osseuse).
- ∗ Détection de fractures radiculaires ou de lésions d’usure excessive.
- • Analyse fonctionnelle :
- ∗ Évaluation des troubles temporo-mandibulaires (ATM).
- ∗ Recherche de déséquilibres musculaires et articulaires.
Stabilisation et gestion parodontale :
- • Si une atteinte parodontale est associée (mobilité, perte osseuse), il est essentiel de stabiliser les structures de soutien (27,28,29):
- ∗ Traitement de l’inflammation gingivale (détartrage, surfaçage radiculaire).
- ∗ Pose éventuelle de contentions pour limiter la mobilité excessive des dents.
- ∗ Contrôle des facteurs de risque systémiques (diabète, tabac).
Équilibration occlusale :
Une fois le parodonte stabilisé, l’occlusion est ajustée pour réduire les forces excessives :
- • Meulage sélectif : élimination des interférences occlusales si nécessaire.
- • Réhabilitation prothétique :
- ∗ Remplacement des dents absentes pour éviter une surcharge sur les dents restantes.
- ∗ Ajustement des restaurations défectueuses pour rétablir une occlusion équilibrée.
- • Port de gouttières occlusales :
- ∗ Indiqué en cas de bruxisme pour répartir les forces et protéger les dents.
- ∗ Peut être utilisé temporairement pour tester une nouvelle position occlusale avant un traitement définitif.
Correction orthodontique : si nécessaire
Si le déséquilibre occlusal est causé par une malposition dentaire, un traitement orthodontique peut être envisagé :
- • Alignement des dents pour rétablir une occlusion fonctionnelle.
- • Correction des béances, des supraclusions ou des déplacements dentaires inadaptés.
- • Stabilisation post-orthodontique par contention si nécessaire.
Suivi et maintenance :
Une fois le traitement réalisé, un suivi à long terme est essentiel pour éviter les récidives(30) :
- • Surveillance régulière : contrôles occlusaux et parodontaux pour s’assurer de la stabilité du traitement.
- • Adaptation des traitements si besoin : réajustement de la gouttière occlusale, modification de la prothèse ou correction mineure de l’occlusion.
- • Éducation du patient : conseils pour limiter les habitudes parafonctionnelles et maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire.
CONCLUSION
Le maintien d’une occlusion équilibrée est essentiel pour préserver la santé parodontale et prévenir les effets délétères des trauma occlusaux sur les tissus de soutien des dents et des implants.
Une approche chronologique permet une prise en charge efficace du trauma occlusal, en s’assurant que chaque étape est réalisée au bon moment pour éviter les complications et garantir un équilibre occlusal et parodontal durable.
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